Ô chevalier, mon héros, sauvez moi du gros Bonobo !

L’œil vif, le cheveux blond, sans écuyer ni canasson,

Il déboule et dans un bruit de camion, frappe son épée sur son pimpant plastron !

Gorgé d'orgueil, fier comme un pan, il lève sa lame et s'agenouille.

Vite vite il se relève et agite son espadon, où est la bête ? Je suis le champion !

S'est elle cachée? S'est elle enfuie? La fourbe et pleutre ennemie!

Montre toi donc et fait face a ton destin ! Mais par ma barbe ! C'EST UN BABOUIN !

Sa roule de branche en branche ! Sa se pend par la queue et sa remue les hanches !

Poursuit le donc preux chevalier, attrape le ! attrape le !

Ma Dame, il est bien trop haut, trop courte est ma lame !

Fichtre ! Prenez donc ce bazooka, visez haut et surtout pas trop bas !

Click, clack, merci bien, il va prendre une grosse claque !

Tel l'archer gracile, du bout de l'obus dans un gros BOUM il le déquille, la bête à poils il l'éparpille !

Ô chevalier, mon héros, vous m'avez sauvé du gros Bonobo !

Tenez moi sa, je m'en vais trancher sa queue de ce pas!

Lui rendant le funeste armement, par accident click clack BOUM lui fit péter les dents.

De la gueuze on ne retrouva qu'une malheureuse paire de doigts,

Car chevalier solitaire on s'improvise, mais les poètes EUX personne ne les maîtrise !