Simplement, je voudrais partager un petit travail que l'on nous a demandé en cours de culture générale et expression, (Oui bon Français quoi) et que je n'ai pas envie de voir disparaître a jamais dans un classeur poussiéreux...
Le thème que l'ont étudie en ce moment et par chance très intéressant : la part de rêve que chacun porte en soit !
Le corpus de cette synthèse s'appuie sur des écrit de S.Freud, Tobie Nathan, Michel Jouvet, et un extrait d'une pièce théâtrale de Evguéni Grichkovets.
(Dans l'ordre : Le Père de la psychanalyse, un psychiatre, et le pionnier qui a découvert le sommeil paradoxal).
Attention tout de même il s'agit d'un exercice hautement périlleux que je ne maîtrise pas du tout xD
Je considère seulement que mon attachement pour les textes que j'écris m'oblige à le partager, et je préfère qu'il soit archivé ici dans mon blog plutôt que perdu à jamais dans les abîmes d'un carton remplis de cours en vrac destiné à un funeste destin. Zob !
Je vous pris de considérer mes plus plates excuses quand à la qualité de ce qui va suivre, moi sa m'a bien gonflé : Mais j'en suis bien content !!!
Si
aujourd'hui rêver n'a pas réellement de sens pour la plupart d'entre nous, il
fut des époques où l'importance du rêve était cruciale dans la vie des
hommes. Élevé au rang de divination,
d’interprétations religieuses, ou même de parole divine, il a aussi été
décortiqué par de nombreux penseurs et de nombreux scientifiques beaucoup plus
pragmatiques. Certains hommes ont totalement bouleversaient les dogmes mis en
place au cours des siècles, à l'image du père de la psychanalyse Sigmund Freud, ou encore du neurobiologiste Michel
Jouvet et de sa découverte du sommeil paradoxal. Les études sur les rêves
continuent aujourd'hui encore de diviser les opinions, et de nous en apprendre
toujours plus sur notre activité psychique nocturne. Le rêve possède encore un
attrait mystique sur bien des gens, alors que d'autre le considère désormais
comme résolument naturel et nécessaire.
Afin de bien comprendre de quoi il en retourne aujourd'hui, il est donc
important de se demander : quels sont les points de vue primordiaux sur le rêve
? De sa conception à son interprétation, de nombreux avis divergent et nous
pouvons donc nous appliquer à les étudier.
L'évolution
de la conception humaine du rêve est millénaire. On retrouve à toutes les
époques deux visions opposées : une vision scientifique et une vision mystique.
Ainsi, au XVII° siècle Sigmund Freud remet en question les théories
antérieures, selon lesquelles nos visions nocturnes seraient juste des
prémonitoires, et provoque ainsi un véritable tournant dans sa définition. La
psychanalyse prend alors une importance de taille et développe un courant de
pensé très important. Il explique dans ses ouvrages que le fait de rêver serait
en réalité un exutoire psychique, qui permettrait d'assouvir ses pulsions les
plus refoulées, en profitant de la baisse de la censure du sommeil. Il en
résulterait donc une stabilité émotionnelle de l'homme et un équilibre
psychique résultant de ces visions.
Ce point de
vue à pris de l'âge et les méthodes scientifiques modernes ont permis de le
remettre en question profondément.
Le
psychiatre Tobie Nathan prétend en effet des siècles plus tard dans son écrit
"A quoi sert d'interpréter les
rêves ?" que le rêve est aussi inscrit dans notre gêne que peut
l'être la respiration ou la marche. Plus encore, il explique qu'il est admis
que la plupart des animaux rêvent bel et bien,
et qu'il est donc dur de penser sérieusement qu'ils aient des désirs
refoulés à assouvir. La conception freudienne de l’activité psychique nocturne
est aussi remise en question en 2007 par le neurobiologiste Michel Jouvet, qui
se livre à quelque explication pour le magasine Télérama. Il déclare en effet
qu'il est impossible que le rêve permette de maintenir le dormeur endormis, puisque
la science contemporaine a permis de prouver qu'il était une pulsion
incoercible due au sommeil, et non pas l'inverse. L'école Freudienne est donc mise à mal par
les théories récentes et les recherches actuelles.
Au-delà de
la conception usuelle et scientifique du rêve l'homme a longtemps cherché à
donner un sens prémonitoire à ses visions.
Longtemps le fait de rêver n'a pas pu être expliqué autrement que par
les déchiffrages symboliques de ceux-ci. Ainsi en 1967, grâce à la psychanalyse, le neurologue
Sigmund Freud décide d'aller à l'encontre des théories scientifiques, mais
aussi des interprétations
Oniriques
communes. Il constate et réfutent deux procédés communs parmi les méthodes de
son époques: Un qu'il va décrire comme étant symbolique, cherchant à
interpréter au mieux les rêves clairs et concis pour y lire l'avenir, et une
autre dite de "déchiffrage" faisant appel aux « clefs des songes » et au
décryptage points par points des rêves. Il affirme ainsi que ses deux méthodes
pourtant dogmatiques ne sont absolument pas utilisable par la recherche
scientifique, mais aussi qu'elles sont limitées et non garanties.
Des siècles
plupart les avis contre l'interprétation divinatoire du rêve continu à
s'affirmer. Tobie Nathan publie pour "La recherche" que selon lui, le
rêve serait seulement instinctifs, et que leurs interprétions révèleraient
seulement de la "supposition" la plus totale. Il cite pour cela Jack Montangero, docteur en
psychologie et professeur de l'Université de Genève, qui décrit le rêve comme étant une création
mouvante et fortement lié à son interprète. De cette déclaration il dresse alors
son propre constat : Le rêve serait donc avant tout une "construction
inlassable d'hypothèses", et un "fabriquant des mondes
possibles". On retrouve chez Tobie Nathan
une idée commune avec la définition de Michel Jouvet qui énumère 3 types de
rêves possible. Allant du plus abstrait
au plus lucide, jusqu'à certain rêve que certaine très rare personne peuvent
diriger consciemment. Il est ainsi claire que si certaine personne ont la
possibilité de diriger leur rêve, il est donc inconcevable qu'il soit
interprétables autrement que par la volonté de leur rêveur respectif.
Aujourd'hui dans la culture commune il est facile de caricaturer l'interprétation
onirique, comme le démontre la pièce de Evguéni Grichkovet, qui décrédibilise
la décortication du rêve à travers un rapide coup de fil passé à une amie.
L'homme ne croient plus aveuglément en la signification de ses songes, il suit le conseil de Tobie Nathan : Il est
devenu exigeant, et méfiant, et ne mélange plus aussi facilement qu'avant
signification et interprétation.
Finalement le point de vue humain sur le rêve
à grandement évolué au travers de son histoire. De nombreux acteurs majeurs ont
apportés leur pierre à la définition de ce phénomène, générant des courants de
pensé souvent opposés. Certain en bouleversant les faits établis, et d'autre en
confirmant les théories contemporaine.
Au fil du siècle la science a pris une part importante dans le savoir onirique
commun, car si au départ le rêve était source d'inspiration mystique, avec le temps les recherches ont fini par
prouver qu'il était naturel et instinctif, réduisant en grande partie la vision
éthérée de celui-ci. Les croyances de
l’homme sont pourtant tenaces, et un double courant de pensé perdure encore
aujourd’hui quant à la définition du rêve.