jeudi 27 novembre 2014

Enfouir ses mains,
Dans la terre,
Plonger ses paumes,
Dans le sol,
Remuer les doigts,
Dans l'humus.
Enfouir demain,
Dans la terre,
Ses mensonge d'homme,
Dans le sol,
Remuer sa foie,
Dans l'humus.
Les mains comme des dards,
Lâchent dans le sol fertile,
Comme des poissons noirs,
Froids et futiles,
Leur malheurs notoires.

lundi 24 novembre 2014

dimanche 23 novembre 2014

Mon humble participation au concours de M.Morikun.

Puissent les juges avoir un cœur d'enfant :)

La salle est bruyante.

Timing, Quart de cercle, Gros poing, 
Hadoken, dragon.

vendredi 14 novembre 2014

La lune n'est qu'un prétexte
aux millions d'étoiles. Pourtant la nuit,
mon cœur dort.

Je n'avais pas compris.

Je n'avais pas compris, la portée des trois vers des haïkus. Trop français, trop textuel, là n'était pourtant pas l'exacte intérêt. Dans le soucis de peindre j'ai oublié de représenter quelque chose.

Et soudain j'ai senti l'erreur: en allégeant la forme j'ai ressenti le fond, et j'ai aimé l'imaginaire puissant de Matsuo Bashõ :


Le corbeau d’habitude, je le hais,

mais tout de même... ce matin,
sur la neige...


Il s'agira dorénavant de profiter d'avoir compris, avant de réaliser à nouveau, le contraire...

Merci Henri Brunel, auteur d'un petit livre affreusement cher. 55 pages entrecoupées d’œuvres et de chefs-d'oeuvre, qui agrémentent une tentative éclairée de définir au profane l'intérêt du haïku. 
Des exemples de grands maîtres, et quelque haikus de sa part dignes de grand maîtres.



mercredi 5 novembre 2014



Mur de coraux rouges.
Les quatre saisons du dragon.
Vois, Ryujin danse.

La nuit est si noire.
Un Dragon d'or incandescent.
La nuit est si rouge.

La rue bouillonnante.
L'orgueilleux dragon Serpente.
Les enfants après lui.

Bel œuf du dragon.
Insatiable la faim de l'Ogre.
Bon œuf à la coque.

Entre les coraux rouges blancs,

Sous les froides abysses bleues noires,
Danse le dragon Ryūjin.