lundi 22 septembre 2014

Culture Générale et Expression : Synthèse sur l’interprétation du rêve

Voilà voilà, point de figurines, de balsa (que j'ai reçu d'ailleurs!!!) ou même de chansons ce jour ci.
Simplement, je voudrais partager un petit travail que l'on nous a demandé en cours de culture générale et expression, (Oui bon Français quoi) et que je n'ai pas envie de voir disparaître a jamais dans un classeur poussiéreux...

Le thème que l'ont étudie en ce moment et par chance très intéressant : la part de rêve que chacun porte en soit !

Le corpus de cette synthèse s'appuie sur des écrit de S.Freud, Tobie Nathan, Michel Jouvet, et un extrait d'une pièce théâtrale de Evguéni Grichkovets.

(Dans l'ordre : Le Père de la psychanalyse, un psychiatre, et le pionnier qui a découvert le sommeil paradoxal).

Attention tout de même il s'agit d'un exercice hautement périlleux que je ne maîtrise pas du tout xD
Je considère seulement que mon attachement pour les textes que j'écris m'oblige à le partager, et je préfère qu'il soit archivé ici dans mon blog plutôt que perdu à jamais dans les abîmes  d'un carton remplis de cours en vrac destiné à un funeste destin. Zob !


Je vous pris de considérer mes plus plates excuses quand à la qualité de ce qui va suivre, moi sa m'a bien gonflé : Mais j'en suis bien content !!! 

Si aujourd'hui rêver n'a pas réellement de sens pour la plupart d'entre nous, il fut des époques où l'importance du rêve était cruciale dans la vie des hommes.  Élevé au rang de divination, d’interprétations religieuses, ou même de parole divine, il a aussi été décortiqué par de nombreux penseurs et de nombreux scientifiques beaucoup plus pragmatiques. Certains hommes ont totalement bouleversaient les dogmes mis en place au cours des siècles, à l'image du père de la psychanalyse Sigmund  Freud, ou encore du neurobiologiste Michel Jouvet et de sa découverte du sommeil paradoxal. Les études sur les rêves continuent aujourd'hui encore de diviser les opinions, et de nous en apprendre toujours plus sur notre activité psychique nocturne. Le rêve possède encore un attrait mystique sur bien des gens, alors que d'autre le considère désormais comme résolument naturel et nécessaire.  Afin de bien comprendre de quoi il en retourne aujourd'hui, il est donc important de se demander : quels sont les points de vue primordiaux sur le rêve ? De sa conception à son interprétation, de nombreux avis divergent et nous pouvons donc nous appliquer à les étudier.

L'évolution de la conception humaine du rêve est millénaire. On retrouve à toutes les époques deux visions opposées : une vision scientifique et une vision mystique. Ainsi, au XVII° siècle Sigmund Freud remet en question les théories antérieures, selon lesquelles nos visions nocturnes seraient juste des prémonitoires, et provoque ainsi un véritable tournant dans sa définition. La psychanalyse prend alors une importance de taille et développe un courant de pensé très important. Il explique dans ses ouvrages que le fait de rêver serait en réalité un exutoire psychique, qui permettrait d'assouvir ses pulsions les plus refoulées, en profitant de la baisse de la censure du sommeil. Il en résulterait donc une stabilité émotionnelle de l'homme et un équilibre psychique résultant de ces visions.
Ce point de vue à pris de l'âge et les méthodes scientifiques modernes ont permis de le remettre en question profondément.
Le psychiatre Tobie Nathan prétend en effet des siècles plus tard dans son écrit "A quoi sert d'interpréter les rêves ?" que le rêve est aussi inscrit dans notre gêne que peut l'être la respiration ou la marche. Plus encore, il explique qu'il est admis que la plupart des animaux rêvent bel et bien,  et qu'il est donc dur de penser sérieusement qu'ils aient des désirs refoulés à assouvir. La conception freudienne de l’activité psychique nocturne est aussi remise en question en 2007 par le neurobiologiste Michel Jouvet, qui se livre à quelque explication pour le magasine Télérama. Il déclare en effet qu'il est impossible que le rêve permette de maintenir le dormeur endormis, puisque la science contemporaine a permis de prouver qu'il était une pulsion incoercible due au sommeil, et non pas l'inverse.  L'école Freudienne est donc mise à mal par les théories récentes et les recherches actuelles.

Au-delà de la conception usuelle et scientifique du rêve l'homme a longtemps cherché à donner un sens prémonitoire à ses visions.  Longtemps le fait de rêver n'a pas pu être expliqué autrement que par les déchiffrages symboliques de ceux-ci.  Ainsi en 1967, grâce à la psychanalyse, le neurologue Sigmund Freud décide d'aller à l'encontre des théories scientifiques, mais aussi des interprétations
Oniriques communes. Il constate et réfutent deux procédés communs parmi les méthodes de son époques: Un qu'il va décrire comme étant symbolique, cherchant à interpréter au mieux les rêves clairs et concis pour y lire l'avenir, et une autre dite de "déchiffrage" faisant appel aux « clefs des songes » et au décryptage points par points des rêves. Il affirme ainsi que ses deux méthodes pourtant dogmatiques ne sont absolument pas utilisable par la recherche scientifique, mais aussi qu'elles sont limitées et non garanties.
Des siècles plupart les avis contre l'interprétation divinatoire du rêve continu à s'affirmer. Tobie Nathan publie pour "La recherche" que selon lui, le rêve serait seulement instinctifs, et que leurs interprétions révèleraient seulement de la "supposition" la plus totale.  Il cite pour cela Jack Montangero, docteur en psychologie et professeur de l'Université de Genève,  qui décrit le rêve comme étant une création mouvante et fortement lié à son interprète. De cette déclaration il dresse alors son propre constat : Le rêve serait donc avant tout une "construction inlassable d'hypothèses", et un "fabriquant des mondes possibles".  On retrouve chez Tobie Nathan une idée commune avec la définition de Michel Jouvet qui énumère 3 types de rêves possible.  Allant du plus abstrait au plus lucide, jusqu'à certain rêve que certaine très rare personne peuvent diriger consciemment. Il est ainsi claire que si certaine personne ont la possibilité de diriger leur rêve, il est donc inconcevable qu'il soit interprétables autrement que par la volonté de leur rêveur respectif. Aujourd'hui dans la culture commune il est facile de caricaturer l'interprétation onirique, comme le démontre la pièce de Evguéni Grichkovet, qui décrédibilise la décortication du rêve à travers un rapide coup de fil passé à une amie. L'homme ne croient plus aveuglément en la signification de ses songes,  il suit le conseil de Tobie Nathan : Il est devenu exigeant, et méfiant, et ne mélange plus aussi facilement qu'avant signification et interprétation.


 Finalement le point de vue humain sur le rêve à grandement évolué au travers de son histoire. De nombreux acteurs majeurs ont apportés leur pierre à la définition de ce phénomène, générant des courants de pensé souvent opposés. Certain en bouleversant les faits établis, et d'autre en confirmant les théories  contemporaine. Au fil du siècle la science a pris une part importante dans le savoir onirique commun, car si au départ le rêve était source d'inspiration mystique,  avec le temps les recherches ont fini par prouver qu'il était naturel et instinctif, réduisant en grande partie la vision éthérée de celui-ci.  Les croyances de l’homme sont pourtant tenaces, et un double courant de pensé perdure encore aujourd’hui quant à la définition du rêve. 

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