vendredi 14 novembre 2014

Je n'avais pas compris.

Je n'avais pas compris, la portée des trois vers des haïkus. Trop français, trop textuel, là n'était pourtant pas l'exacte intérêt. Dans le soucis de peindre j'ai oublié de représenter quelque chose.

Et soudain j'ai senti l'erreur: en allégeant la forme j'ai ressenti le fond, et j'ai aimé l'imaginaire puissant de Matsuo Bashõ :


Le corbeau d’habitude, je le hais,

mais tout de même... ce matin,
sur la neige...


Il s'agira dorénavant de profiter d'avoir compris, avant de réaliser à nouveau, le contraire...

Merci Henri Brunel, auteur d'un petit livre affreusement cher. 55 pages entrecoupées d’œuvres et de chefs-d'oeuvre, qui agrémentent une tentative éclairée de définir au profane l'intérêt du haïku. 
Des exemples de grands maîtres, et quelque haikus de sa part dignes de grand maîtres.



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